Nous abordions dans un de nos billets précédents le très fort développement en quelques mois du phénomène du Drive qui met particulièrement à mal, c'est le moins qu'on puisse dire, les affirmations du type "Il y aura moins de voitures dans 20 ans"...
"Il y aura moins de voitures dans 20 ans"... Il est vrai que ce paradigme incantatoire est pour certains des plus pratiques afin de justifier la réduction drastique du nombre de place de stationnements sur les lieux tant de résidence que de travail. Pour d'autres, notamment ceux qui étudient finement (et quant à eux, à leurs risques...) le marché et les habitudes des consommateurs, les déplacements individuels ont encore de beaux jours devant eux.
En partant des constatations suivantes:
- le principe de Drive séduit de plus en plus de français (5 millions à ce jour dont 95 % pour
la facilité d'utilisation et le gain de temps),
- il y a de plus en plus de Drive en France (2140 actuellement pour 1200 il y a un an, 5 Drive de plus par jour en France)
- on ne va pas au Drive en transports en commun, à pied ou en vélo,
- une fois rendus plus abordables (ce qui n'est qu'une affaire de quelques années), les véhicules électriques remplaceront progressivement les véhicules à énergie fossile,
il nous vient une question : entre ceux qui nous disent "Il y aura moins de voitures dans 20 ans" et réduisent le nombre de stationnements (y compris résidentiel !!!) et ceux qui investissent dans ce mode de consommation, qui se trompe ????????
Nombre de Drive par distributeur au 6 mars 2013 (en rajouter environ 150 à ce jour)
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Source DriveInsights - http://www.olivierdauvers.fr/tag/drive/ |
Olivier Dauvers dans l'article de César Compadre Sud-Ouest du 30 avril 2013 - extrait (1):
CC: "Qu’en est-il du drive, ce système d’achats par Internet, que le
client va ensuite retirer au magasin, les courses étant directement
chargées dans son coffre ?"
OD: "Gain de temps, courses faites pour vous et au même prix ! Que demander
de plus ? Le drive est en plein boom. On compte aujourd’hui 2 140
offres, contre 1 200 en mars 2012...Le secteur totalise déjà 2 milliards d’euros de
chiffre d’affaires. Un drive s’ouvre aujourd’hui presque comme l’on
veut. C’est donc la course aux bons emplacements, comme il y a trente ou
quarante ans pour les super et hypermarchés."
(1) Lire l'article complet ici