vendredi 24 mai 2013

L'ARPRAM: une association citoyenne uniquement préoccupée par l'intérêt général

Lors du conseil de quartier d'hier soir (aux résultats mitigés nous y reviendrons), Gérard Chausset, adjoint au Maire en charge des déplacements  (EELV) s'est interrogé pour savoir si notre association n'était pas une "association de récalcitrants aux projets de la municipalité".
Cette vision, somme toute assez déplacée - voire méprisante -, visant à diaboliser notre démarche citoyenne associative a choqué, pour ne pas dire meurtri, bon nombre d'adhérents présents. Ces derniers n'ont d'ailleurs pas manqué de marquer leur désapprobation hier soir par de fortes et nombreuses huées.

Tout comme il est connu qu' EELV ne signifie pas "Ensemble Ennuyons Les Voitures" mais "Europe Ecologie Les Verts", nous ne pouvons qu'encourager certains à maintenant résolument intégrer tant la signification que l'existence, qu'ils le veuillent ou pas, de l'ARPRAM dans le paysage associatif mérignacais. 

Il semble par ailleurs nécessaire de rappeler ci-dessous - à toutes fins utiles - quelques points concernant notre association et sur lesquels nous souhaiterions ne plus avoir à revenir.




Regroupant à ce jour près de 130 foyers adhérents, soit près de 250 mérignacais et mérignacaises, l'ARPRAM:
- est une association non partisane;
- demeure tout particulièrement attachée à son indépendance afin de servir au mieux et uniquement l'intérêt général;
- s'attache à souligner tout autant ce qui va bien que ce qui est perfectible, ce qui ne va pas ou ne  correspond pas aux préoccupations quotidiennes de ses adhérents;
- se veut un relais objectif  (une "manne" diraient certains) d'avis et d'opinions sur les préoccupations de ses adhérents en matière de cadre de vie.

Alors oui, tout ce que nous disons peut ne pas plaire mais c'est bien le rôle d'une association de la "société civile" de s'exprimer sans animosité et avec courtoisie mais également sans compromis ni complaisance. Par ailleurs, Beaumarchais ne disait-il pas que "Sans la liberté de blâmer, il n'est pas d'éloge flatteur" ?

Aussi, certains (et certaines) seraient bien inspirés:
- de sortir de la caricature et de cesser de diaboliser une association de citoyens dès lors qu'ils ne disposent plus de véritables arguments;
- de relire les très nombreux bulletins d'informations de ces deux dernières années (et billets de ce blog) pour s'apercevoir que nous essayons d'être le plus objectif possible dans nos approches (cela leur donnera en même temps l'occasion de relire les préoccupations de leurs concitoyens dans les domaines couverts par l'objet de notre association);
- de davantage se féliciter de voir encore de nos jours des citoyens s'investir dans la "chose publique" et la vie de la Cité;
- de plutôt continuer à s'inspirer des propositions et idées que nous véhiculons;
- enfin, et surtout, de s'interroger sur ce qui peut motiver autant de concitoyens de notre quartier à se regrouper dans des associations telles que la nôtre.

Ils pourraient (peut-être...) en conclure que le manque de réelle concertation préalable des citoyens sur tout projet, souvent associé à un déni de leurs préoccupations quotidiennes et à une certaine suffisance, n'y sont sûrement pas étrangers...