Après les propos pour le moins "déplacés" (les autres adjectifs qui nous remontent de la part de nos adhérents sont, entre autres, "mesquins", "petits", "hors sujet", "choquants", "inappropriés", "affligeants", ...) de Gérard Chausset lors du conseil de quartier à l'endroit de notre association (relire ici notre billet à ce sujet), nous avons été littéralement sidérés de lire dans le Sud-Ouest du 25 mai que notre municipalité aurait "mobilisé avec un savant dosage" des militants d'une sensibilité partisane pour répondre à la présence d'adhérents de notre association.
Si tel était le cas,
Si tel était le cas, cela serait effectivement réellement sidérant... Que des élus et citoyens s'intéressent à la vie des quartiers de leur ville, quoi de plus normal et tout un chacun ne peut que s'en féliciter. Mais que pourrait-on penser d'élus, quelle que soit leur sensibilité, qui ferait appel à leurs militants pour faire si nécessaire "la claque" afin de répondre à une simple association citoyenne??? Une chose est sûre: il y aurait là de quoi gravement s'interroger sur leur ouverture d'esprit ainsi que sur leur réel attachement à la démocratie locale, au dialogue et à la concertation citoyenne au sein de leurs conseils de quartier...
Oui, il y aurait vraiment là de quoi s'interroger ...
Extrait du l'article de Sud-Ouest du 25/05/2013 - page 24:
"Lors des deux précédentes séances à Capeyron, l'ambiance avait été tendue. La majorité municipale, qui ne tenait pas à revivre pareille mésaventure jeudi soir, avait pris ses précautions. A la présence nourrie d'élus et de sympathisants de l'opposition, de membres de l'ARPRAM, l'association des riverains et proches riverains de l'avenue de Magudas, elle a répondu par une mobilisation savamment dosée des militants de gauche".