La loi que nous abordions dans un de nos billets précédents (1) et qui donnera - entre autres - la possibilité d'exonérer de l’obligation de création d’aires de stationnement pour les logements "en fonction de
la qualité de la desserte en transports collectifs ou de la densité
urbaine", vient donc d'être adoptée le 1er juillet dernier (2)...
En
clair, et sauf erreur,
cela signifie peu ou prou qu'un projet de logements collectifs construit le long du tramway (voire sur le trajet d'une liane
de TBC...) pourra dans l'absolu se voir délivrer un permis de
construire avec 10, 5 voire aucune place de stationnement.
Nous
verrons comment les possibilités offertes (mais nullement imposées) par ce texte seront utilisées dans notre ville mais, dans l'attente, nous confirmons que ce type d'orientation ne nous semble pas aller dans
le bon sens pour le bien vivre ensemble des citoyens dans les décennies à venir.
Chacun a droit à un logement correct avec des prestations correctes, et la capacité de stationnement en fait intégralement partie. Des orientations urbanistiques comme celles-ci engagent l'avenir: le maire de Sevran ou le sénateur de Marseille dans les années 60-70 imaginaient-ils en prenant leurs décisions d'urbanisme que leurs successeurs demanderaient quarante ans après l'intervention de l'armée - rien de moins ! - pour "rétablir l'ordre" dans leur ville (3)???
Chacun a droit à un logement correct avec des prestations correctes, et la capacité de stationnement en fait intégralement partie. Des orientations urbanistiques comme celles-ci engagent l'avenir: le maire de Sevran ou le sénateur de Marseille dans les années 60-70 imaginaient-ils en prenant leurs décisions d'urbanisme que leurs successeurs demanderaient quarante ans après l'intervention de l'armée - rien de moins ! - pour "rétablir l'ordre" dans leur ville (3)???
(1) Relire ici notre billet au sujet de cette loi