lundi 18 janvier 2016

BONNE ANNÉE 2016 de la part des membres du bureau

Quelle place dans la cité, pour une association comme l'Arpram ?

Quelques incidents récents m'amènent à m'interroger sur le rôle de notre association.
Le plus significatif est sans doute celui qui suit :
- la participation des citoyens amène chacun à parler surtout de ce qui ne va pas
- lors d'une réunion récente dans le cadre du conseil de quartier, je souhaitais donc être positif en signalant que l'aménagement du carrefour Magudas/Forêt me semblait constituer plutôt une réussite et que le nombre d'accidents y avait fortement diminué.
- je me suis entendu rétorquer assez sèchement que ce n'était pas grâce à l'Arpram qui était par principe contre les plateaux sur élevés (trois étaient prévus à l'origine sur Magudas.)
- cette affirmation est totalement inexacte et j'ai rappelé que l'Arpram avait consulté les habitants directement concernés pour chaque plateau envisagé. Dans deux cas, la réponse avait été majoritairement ou unanimement négative, dans le troisième unanimement positive. Il faut ajouter et reconnaître que la municipalité et les services concernés en ont tenu compte.
- pourquoi alors cette réaction ?
- sans doute parce que certains imaginent que toute expression individuelle ou associative constitue nécessairement une remise en cause des personnes en place et une opposition manifeste
- sans doute parce la politique génère des amis ou des ennemis, et que dans ce cadre, aucun dialogue n'est bien évidemment possible par ailleurs
- sans doute parce que, chacun détenant la vérité, les avis des autres sont nécessairement d'une dangerosité condamnable, et qu'il est absolument obligatoire de les canaliser. A ce titre, les réunions de bureau du conseil de quartiers n'aboutissent pas à grand résultat, voire même constituent un enterrement de première classe, aucune proposition ne recevant le moindre écho malgré nombre de bonnes volontés.
Comment dans ces conditions vivre ensemble raisonnablement?
L'Arpram a souhaité rester apolitique, pour se consacrer uniquement au bien-être de ses adhérents, par ailleurs habitants du quartier.
Tâche bien difficile s'il faut passer aux yeux de beaucoup pour uniquement contestataire, anti absolu de tout, et destructeur ou pour d'autres comme de vulgaires prestataires de service alors que l'Arpram souhaite avant tout avoir une action constructive.

Rappelons que nous sommes tous bénévoles et au service de nos adhérents et sans arrières pensées politiques. Rappelons aussi qu'il n'est jamais possible de satisfaire des exigences individuelles parfois totalement contradictoires.

L Geslin