BONNE ANNÉE 2016 de la part des membres du bureau
Quelle place
dans la cité, pour une association comme l'Arpram ?
Quelques
incidents récents m'amènent à m'interroger sur le rôle de notre association.
Le plus
significatif est sans doute celui qui suit :
- la
participation des citoyens amène chacun à parler surtout de ce qui ne va pas
- lors d'une
réunion récente dans le cadre du conseil de quartier, je souhaitais donc être
positif en signalant que l'aménagement du carrefour Magudas/Forêt me semblait
constituer plutôt une réussite et que le nombre d'accidents y avait fortement
diminué.
- je me suis
entendu rétorquer assez sèchement que ce n'était pas grâce à l'Arpram qui était
par principe contre les plateaux sur élevés (trois étaient prévus à l'origine
sur Magudas.)
- cette
affirmation est totalement inexacte et j'ai rappelé que l'Arpram avait consulté
les habitants directement concernés pour chaque plateau envisagé. Dans deux
cas, la réponse avait été majoritairement ou unanimement négative, dans le
troisième unanimement positive. Il faut ajouter et reconnaître que la municipalité
et les services concernés en ont tenu compte.
- pourquoi
alors cette réaction ?
- sans doute
parce que certains imaginent que toute expression individuelle ou associative constitue
nécessairement une remise en cause des personnes en place et une opposition
manifeste
- sans doute
parce la politique génère des amis ou des ennemis, et que dans ce cadre, aucun
dialogue n'est bien évidemment possible par ailleurs
- sans doute
parce que, chacun détenant la vérité, les avis des autres sont nécessairement
d'une dangerosité condamnable, et qu'il est absolument obligatoire de les canaliser.
A ce titre, les réunions de bureau du conseil de quartiers n'aboutissent pas à
grand résultat, voire même constituent un enterrement de première classe,
aucune proposition ne recevant le moindre écho malgré nombre de bonnes volontés.
Comment dans
ces conditions vivre ensemble raisonnablement?
L'Arpram a
souhaité rester apolitique, pour se consacrer uniquement au bien-être de ses
adhérents, par ailleurs habitants du quartier.
Tâche bien
difficile s'il faut passer aux yeux de beaucoup pour uniquement contestataire,
anti absolu de tout, et destructeur ou pour d'autres comme de vulgaires
prestataires de service alors que l'Arpram souhaite avant tout avoir une action
constructive.
Rappelons que
nous sommes tous bénévoles et au service de nos adhérents et sans arrières
pensées politiques. Rappelons aussi qu'il n'est jamais possible de satisfaire
des exigences individuelles parfois totalement contradictoires.
L Geslin